7.10.06

Quelques Adieux – Marie Laberge

Il est des livres qu’on lit jusqu’au bout parce qu’il le faut bien, qu’on ne va pas laisser tomber au bout de 100, puis 200, puis 300 pages. Heureusement qu’un long déplacement professionnel m’imposant six heures de train dans la même journée m’aidait à motiver ma persévérance….

Marie Laberge nous sert une histoire d’amour à la sauce québécoise. Rien que du classique, conventionnel, vu, écrit et déjà lu.

Un professeur d’université, marié à une belle femme, heureux et qui va céder, après les résistances d’usage à lui créditer certes, aux charmes d’une belle étudiante, intelligente mais quelque peu difficile à vivre.

Tous les schémas y passent : la révélation à travers une relation passionnelle d’une partie de sa personnalité, les ruptures à répétition, la difficulté de vivre à trois même si, dans le cas d’espèce, notre bonhomme est bien amoureux de ses deux femmes ce qui va le détruire d’ailleurs, psychologiquement comme physiquement.

Son épouse, modèle du genre, ne se doute de rien. Fin des 300 premières pages ou presque.

Restent environ 100 pages, enfin moins conventionnelles, plus fouillées au plan psychologique et où une étrange quête pour comprendre interviendra, une fois notre homme mort et enterré.

Amusant mais fastidieux si vous voulez perfectionner votre vocabulaire d’idiomes québécois.

Même pas intéressant littérairement autrement.

A réserver à celles et ceux qui se délectent des Arlequins en mieux écrit.

Désolé, mais j’ai bien précisé dès sa création que Cetalir était un blog d’humeur littéraire. Avec « Quelques adieux », j’ai franchement l’impression d’avoir été berné et je le dis ! Allez, je vous lance « quelques adieux », Marie… Sans rancune.

395 pages – publié aux éditions Anne Carrière

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