13.12.08

Bright Lights, Big City – Jay McInerney

Pourquoi n’avoir pas traduit le titre de ce roman, mystère ? Peut-être pour attirer le chaland avec un titre qui donne l’impression de se démarquer de la foule ne comprenant pas la signification potentielle de ces quatre mots… Passons.

Ce roman constitue la première publication de l’auteur, en 1984, et rencontra un vif succès dans la jeune génération américaine.

Vraisemblablement car il en décrit de façon assez saisissante les composantes excessives et festives. Une vie professionnelle terne que l’on supporte en se réfugiant à corps perdu dans la cocaïne, d’abord un peu, puis de plus en plus en augmentant les lignes. Histoire de s’abrutir, de trouver à tout prix l’excitation payée à prix d’or.

Puis, pris dans les fêtes nocturnes, l’alcool, les tranquillisants et le sexe car tout est histoire de séduction, pour se rassurer, pour s’illusionner.

A ce jeu là, le personnage principal de ce roman, jeune correcteur dans un journal new-yorkais, finira par y perdre sa femme, mannequin vedette, sa santé, son job et surtout, son âme. Un jeu qui n’en vaut pas la chandelle.

Au plan littéraire, le roman ne présente aucun intérêt particulier en dehors d’une propension humoristique issue d’une bonne pratique de l’understatement.

A part cela, le style est hyper-journalistique, sans saveur particulière et certains chapitres sont carrément bâclés voire ratés. Au bout du compte, vous aurez sans doute tout oublié du bouquin quelques heures après l’avoir refermé.

Bref, un livre qui marqua sa génération, un livre mode et comme tel, un livre qui tombe à plat presque vingt ans plus tard.

Publié aux Editions de l’Olivier – 182 pages