25.5.09

Mon maître, mon amour – Hoda Barakat

Autant le dire tout de suite : ce livre m’a rasé et je suis resté totalement en dehors d’un récit nébuleux et incompréhensible.

Il semblerait, car je n’en suis pas si sûr vu le parti-pris de l’auteur de nous promener dans une succession de scènes décousues et brumeuses, il semblerait donc que nous suivions deux individus.

Un jeune homme adolescent, sûr de lui et qui va peu à peu devenir un petit caïd libanais et une jeune femme, qui se prend pour un homme, jusqu’à ce que ses premières règles lui révèlent qui elle est vraiment. Elle deviendra vite la femme puis l’épouse du caïd.

On suit dans un ennui absolu les pérégrinations minables de ce couple de ratés.

Hoda Barakat s’amuse à nous perdre dans les pensées de chacun des membres de ce couple où on ne sait jamais si si c’est lui ou elle qui parle, agit, souffre, aime. Une sorte de fusion littéraire mais immaîtrisée.

On ne peut même pas dire qu’une volonté de donner au récit un caractère épique ou poétique soit prégnante. C’est absolument raté, inutile et osons-le, nul.

D’où une note de Cetalir parmi les plus brèves car pourquoi s’étendre sur un contenu qui vaut à peine qu’on en parle.

Publié aux Editions Actes Sud – 174 pages