28.11.09

Les obscures – Chantal Chawaf


Rarement un livre m’aura autant agacé. Il porte en tout cas bien son titre. : le scenario et l’écriture doivent être « les obscures » auxquelles il est fait référence. Mais qu’est-ce que c’est que ce galimatias délirant, sans queue ni tête à vous dégoûter un lecteur prêt à pardonner beaucoup. On dirait que Madame Chawaf a recherché avec détermination et ingéniosité les différents moyens de se débarrasser de celles et ceux qui auraient réussi à digérer un fatras de stupidités. Il y est parvenue !

Je suis franchement révolté qu’un tel tissu de pédanterie littéraire anéanti dans un récit perdu au milieu de nulle part puisse trouver un éditeur compatissant !

L’histoire de cette femme larguée par son mari après moins d’un an de mariage parce que, si je lis bien entre les lignes, elle ne mouille pas est d’une navrante bêtise. Nous assommer de soixante pages de délires sexuels en s’imaginant grenouille fécondée par une multitude de crapauds inondant béatement ses femelles reconnaissantes d’une fontaine de sperme dans une nature idyllique est tout simplement ahurissant de mauvais goût.

Je ne peux résister de vous citer quelques lignes de ces c…., histoire de m’assurer que vous fuirez au loin de ce parangon de l’anti-littérature.

« Jours de folie ! Inceste avec le limon des coteaux, les blocs de grès de la forêt, le fumier maraîcher, la tourbe, les vallées, avec la mère nature. Enclave de respiration, de libération. Inceste avec l’avoine, grise, l’avoine noire, l’avoine jaune, barbue, rouge, inceste avec la sécheresse caillouteuse du Gâtinais…. ». J’arrête là, vous aurez compris.

N’IMPORTE QUOI !

Honteusement publié aux Editions des femmes Antoinette Fouque – 2008 – 194 pages.